M. Victor Ponta: Monsieur le Premier ministre,

Mesdames et Messieurs les ministres,
Monsieur l`Ambassadeur,
Mesdames et Messieurs,
Pour moi c`est un grand honneur d`être ici, en compagnie du Premier ministre français, à l`occasion de l`anniversaire de la Fête Nationale de la France.
J`ai toujours pensé que la France est notre sœur aînée, un pays plus proche de la Roumanie et maintenant, après la visite de deux jours du Premier ministre français, nous pouvons parler non seulement de partenariat stratégique, mais aussi d`amitié, de fraternité, de projets communs, d`un futur commun pour la France et pour la Roumanie. .
Dans le même temps, je pense que la Roumanie a eu beaucoup à apprendre de la France. Il y a cependant aussi des différences, pendant les 200 ans séparant la Révolution française de notre Révolution. J`espère que maintenant ces différences se sont atténuées. Je suis très optimiste concernant notre futur. Je pense que la France et la Roumanie seront ensemble au sein de l`Union européenne, dans sa politique externe, dans la coopération économique européenne – on parle beaucoup maintenant de la coopération économique, qui, naturellement, est très importante, toutefois, nous ne devons pas oublier notre attache culturelle, ni les autres liens entre la France et la Roumanie, dans l`éducation, notamment, et dans d`autres domaines où il y a encore des possibilités à découvrir. Hier j`ai eu l`honneur de participer, en compagnie du Premier ministre français, à l`inauguration du nouveau siège du Lycée français ici, à Bucarest. Je suis très fier que Bucarest, l`ancien « petit Paris », ait maintenant un Lycée français et je tiens à rappeler le fait que ce Lycée porte le nom d`Anna de Noailles, une bien connue personnalité culturelle française du siècle dernier, d`origine roumaine, encore peu connue en Roumanie. C`était une princesse descendant de la famille Brancoveanu. L`année prochaine il y aura la commémoration de 300 ans depuis que l`un des grands héros de l`histoire de la Roumanie, le prince régnant Constantin Brancoveanu et ses quatre fils ont été tués.
Comme je viens de dire, il y a encore beaucoup de possibilités de découvrir et d`apprendre dans notre relation. Mais aujourd`hui, je puis dire que nous sommes contents de l`avancement de nos relations, ce dont je suis très fier. Et, de nouveau, aujourd`hui, deux jours avant l`anniversaire je me permets de dire « Vive la France ! », Vive la Roumanie ! ».