Thème: Vendredi, le 21 juin 2013

Victor Ponta: J`encouragerai, je féliciterai et j`aiderai tous ceux qui construisent des hôpitaux

M. Sorin Oprescu: C`est un nouvel hôpital. Ces 35 dernières années aucun hôpital pour les enfants n`a été construit en Roumanie, c`est une fierté pour nous de pouvoir faire quelque chose de très utile. Il couvrira une surface de 19 milles mètres carrés, il aura toutes les spécialités pour recevoir et traiter les urgences ce sera le second hôpital d`urgence pour les enfants. La zone où il sera construit est stratégique du point de vue de l`urgence de la circulation des ambulances, pour la région de sud et d`est. A cause de la circulation très dense, on avait besoin de beaucoup de temps pour arriver à l`hôpital Grigore Alexandrescu. A ce nouvel hôpital sera pratiquée aussi la chirurgie de haute performance : des opérations sur le cœur, sur le cerveau etc. ayant le spécifique d`un hôpital d`urgences. Les anciens bâtiments seront modernisés, aménagés pour qu`il y ait aussi une salle de conférences, pour les réunions médicales.
J`ai invité M. le Premier ministre parce qu`il m`a porté de la chance, pace qu`il a compris que c`est Bucarest qui doit donner l`exemple et je le remercie parce qu`il se soucie pour toute une série d`aspects. Que le Seigneur puisse aider tous ceux qui ont envisagé de faire quelque chose de bon. Il n`y a que de cette manière que l`on peut convaincre les gens que l`on n`a que de bonnes intentions, mais aussi la possibilité de les réaliser. Il n`est pas facile de construire, mais il faut passer outre une certaine période récente agitée, il faut réfléchir au futur, ce fut, au moins, la raison principale que je voudrais être bien comprise (...) .
Question : Espérez-vous, M. le Premier ministre, que cet hôpital puisse convaincre les jeunes médecins de ne plus quitter la Roumanie ?
M. Victor Ponta: Tout d`abord, je tiens à remercier Mme la manager, M. le Maire général pour m`avoir invité à ce moment officiel, au commencement de la construction, parce que c`est un projet 100% appartenant à la Mairie générale.
Mais ce jour j`ai ici un double rôle ; d`une part, féliciter l`existence d`un tel projet. A Bucarest c`est le premier après 1989, il y a encore quelques villes dans le pays qui, grâce toujours aux efforts des autorités locales, mairies ou conseils locaux, on a commencé la construction de nouveaux bâtiments pour les hôpitaux et j`encouragerai, je féliciterai et j`aiderai tous ceux qui construisent des hôpitaux.
Dans le même temps, je dois reconnaître que c`est un projet très bien conçu, il doit être mis en fonction dans 21 mois et mon rôle et celui du ministre de la Santé, de la CNAS est de préparer dès maintenant les médecins, C`est d`ailleurs ce que j`ai demandé à Mme la manger, combien de médecins devront travailler ici, combien d`assistantes, le nombre des personnels, afin que nous soyons pas dans la situation d`avoir un nouvel hôpital, moderne, ce qui ne se passe pas souvent, mais non pas les médecins nécessaires, ou bien les sections ultramodernes conçues et achevées ne peuvent fonctionner faute de l`équipement nécessaire ou d`autres conditions. Il ne suffit pas d`un bâtiment moderne, il faut aussi des médecins et beaucoup d`autres conditions. Donc, dans les 21 mois avant l`inauguration de l`hôpital nous aurons le temps de tout préparer afin qu`à compter même de ce jour-là il puisse être fonctionnel. On y a bien réfléchi, car il arrive que non pas toujours toutes les conditions nécessaire au fonctionnement existent au moment de l’inauguration. Il faut bien tout prévoir à l`avance. Je souligne cela parce que j`ai vu dans le pays des situations où le bâtiment est achevé mais on s`aperçoit que quelque chose manque pour que l`activité commence. Il y a même un cas célèbre, je ne le nommerai pas, où après la finalisation du bâtiment on a été obligé de démolir des murs pour faire entrer et installer les appareils médicaux, trop grands pour les portes existantes.
Q. : Pourquoi la procédure d`embauche est tellement compliquée... ?
M. Victor Ponta: Pour une raison bien simple, que vous savez très bien, affirmée même par le Président Obama ou tout premier ministre : les sources budgétaires.
Q. : Et, faute d`argent, comment convaincre les jeunes médecins, ou même qui ont de l`expérience, de rester dans le pays ?
M. Sorin Oprescu: En mettant à leur disposition tout ce qui est le plus nouveau, les tout dernières réalisations, s`ils ont ce qu`il faut pour pourvoir bien travailler, ils resteront. Il y en a toutefois qui s`en iront, car chacun a son plan de carrière.
Q. : Il suffit de leur donner...
M. Victor Ponta: Il ne suffit pas, mais c`est nécessaire.
M. Sorin Oprescu: Et il faut reconnaître que même pas les discussions ne suffisent pas, il faut qu`il y ait des faits concrets.
Q. : Est-ce que les médecins exagèrent en menaçant de la grève générale ou bien ils ont tort ?
M. Sorin Oprescu: Si vous avez bien observé, les médecins n`ont jamais menacé. Le tout c`est de ne pas les pousser à ce qu`ils s`attachent au cou un écriteau : „opérez-vous tout seuls”!
Q. : M. le Premier ministre, avez-vous vu le nouveau projet de la salarisation des médecins, que le Ministère de la Santé est en train d`élaborer ?
M. Victor Ponta: Oui et j`ai discuté plusieurs fois tant avec M. Nicolaescu, qu`avec M. Arafat de la réforme dans la santé, parce que nous voulions de l`efficacité et non pas élaborer entièrement une nouvelle loi, d`un bout à l`autre. Et, pour ne pas contourner la réponse, j`ai toujours dit, que les attentes des médecins et de tout le système de la santé me semblent légitimes, et normales. Naturellement je fais confiance aux MM Nicolaescu, Arafat et au nouveau chef de la CNAS, M. Busoi, afin qu`ils trouvent les solutions qui peuvent être appliquées, parce qu`il faut toujours trouver une voie du milieu entre ce que nous voulons et ce que nous pouvons faire. Et pour toutes ces mesures, ils ont tout mon soutien. Je vous remercie et Bonne journée !